Le Bénin est un pays très semblable au Togo. Pour cette raison tout ce que j'ai dit dans la page Togo sur les enfants, les cadeaux, les gluants..etc.. est aussi vrai au Bénin.

Soyons clair...faut pas aller au Bénin pour la gastronomie. Mieux vaut éviter de manger de la viande qui a séjourné sur les marchés. Oui parce qu'ici ils ont des vaches-taxi ! Je veux dire des vaches qui vont au marché en taxi ! C'est-à-dire que le taxi s'arrête devant le marché. Là vous êtes tout de suite étonné par ces cornes qui dépassent du coffre à l'arrière. Un homme descend, ouvre le coffre et jette par terre une tête de vache (!), sanguinolente (!). Puis il sort tout le reste, bien éventré. Des viscères tombent au sol, c'est pas grave on les remet dans le ventre grand ouvert. Puis il charge le tout sur son dos et va déposer cette viande, appétissante, sur une étal ! Et le taxi repart....pour une autre course...Cette expérience m'amène deux réflexions: La première c'est qu'ici c'est pas les vaches qui sont folles, et la deuxième c'est quand on imagine l'état intérieur du taxi...il vaut peut-être mieux éviter aussi les taxis.

Cotonou

C'est pas la capitale (c'est Porto-Novo) mais c'est la principale ville du Bénin.   Spécialité : La circulation. Ca n'arrête pas, c'est un défilé constant de voitures et surtout de mobylettes. Notamment les taxi-motos, habillés de jaune, qui se faufilent partout. Evidemment ça fait un vacarme pas possible et une pollution qui ferait exploser tout nos critères. Pour être clair, les  motos dégagent toutes derrière elles un panache de fumée. Aux heures de pointe (c'est-à-dire presque tout le temps) il flotte un épais nuage dans les rues. Je n'ose imaginer l'état des poumons des gens qui vivent là-dedans tous les jours.

 

Ouidah. La route des esclaves

A quelques kilomètres de Cotonou se trouve la petite (et calme) ville de Ouidah. Elle est tristement célèbre pour avoir était un important marché d'esclaves. Ici les rois de la région venaient vendre, sur la place public, leur prisonniers de guerre aux européens, marchands d'esclaves.
Ensuite ces hommes, enchaînés, devaient parcourir un chemin d'environ 4 km qui les menait jusqu'à la plage où ils embarquaient en direction des Amériques. C'est ce chemin qu'on appelle la route des esclaves. Des statues ont été installés le long de cette route pour commémorer le sort de ces hommes. Sur la place une grande porte, appelée la porte du non-retour, a été construite. Au début de la route il y a un fort, transformé aujourd'hui en musée de l'esclavage très intéressant.

 

Ganvié : La cité lacustre

Ganvié c'est la plus grande cité lacustre d'Afrique: 25 000 habitants. Pour il aller il faut prendre une pirogue et parcourir environ 8km sur le lac Nokoué. Je vous rassure c'est pas vous qui ramez.
Chemin faisant on peut voir les pêcheurs...pêcher. Et ici ils pêchent à l'épervier. Non, non...pas l'oiseau...le filet. Depuis leur pirogue il jette leur grand filet dans un geste très technique et...photogénique. Ils le savent et viennent vous demander une petite pièce. (ils peuvent recommencer plusieurs fois si vous avez raté la photo).
Dans Ganvié toutes les maisons sont sur pilotis. Bien sûr, on  ne se déplace qu'en pirogue dans un réseau de rues aquatiques. Ce qui est curieux c'est que la quasi-totalité des habitants ne savent pas...nager ! C'est vrai qu'en cette période (décembre/janvier) il n'y a pas beaucoup d'eau, environ 50cm. De toute façon c'est pas une eau de baignade car je vous rappelle que les maisons sont sur pilotis et donc les WC.......

 

Villages

Il est intéressant de se rentre dans un petit village reculé. D'abord parce qu'on y est toujours bien accueillie par tous les villageois et ensuite parce qu'on a l'impression de faire un bond dans le temps (en arrière). Bien sûr, ils n'ont aucun moyen moderne, et vivent encore un peu comme leurs ancêtres dans des cases de terres et de pailles. C'est dans de tel village qu'on peut approcher la culture fétichiste.

 

Tata-Somba

Dans le nord du pays, dans le pays de l'Atakora, près de Natitingou les populations construisent des maisons appelées tata-Somba qui ressemblent à de petits châteaux forts. Tata-Somba signifie la maison Somba. Somba étant le nom générique donné à un ensemble d'ethnies qui composent la région. De l'autre côté de la frontière proche du Togo on les appelle plutôt tata-Tamberna désignant ainsi un autre groupe ethnique.

Ces maisons sont composées d'un rez-de-chaussée, d'un étage et de tours (qui donnent l'aspect château-fort). Le rez-de-chaussée et plutôt destiné aux animaux ou à la cuisine tandis que l'étage est utilisé pour entreposer les récoltes. Il y a aussi de petites cases qui sont en faite les chambres.

A l'origine ces maisons avaient pour but de protéger la familles contre les attaques d'ennemis ou bien les animaux sauvages. Aujourd'hui elles sont l'objet de la fierté des habitants.

 

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Enfants du Togo/bénin


Cotonou


Route des esclaves


Route des esclaves


Roite des esclaves


Ganvié


Ganvié


Ganvié


Village de Vagnan


Village de Vagnan


Féticheur


Tata-Somba


Tata-Somba


Tata-Somba


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